La quête d’amour inconditionnelle non résolue, dans le rapport aux parents, conduit à une non acceptation des limites et du fonctionnement relatif du monde où nous sommes.
Elle a conduit à la croyance qu’il existait un absolu de bien et de mal.
Le fantasme d’absolu s’exerce:
- sur terre au travers de la dépendance affective, un besoin de validation permanent
- dans le ciel au travers d’un besoin de s’identifier au ‘sans limite’ ( l’absolu ou dieu pour les mystiques) qui conduit à la folie plutôt qu’a la réalisation ou un développement de conscience.
Tout humain à ses limites dans ce qu’il peut donner ou recevoir et nul ne peut aimer sans limite. L’humain réalisé se tient à l’équilibre entre la terre et le ciel et non pas sans limite sur terre ou dans le ciel.
La réponse a pourtant été donné dans toute les spiritualités de toutes les époques et toutes les cultures : la seule réponse possible est en soi, car au final, nous sommes les seuls à pouvoir nous aimer d’un amour inconditionnel. Mais nous ne pouvons aimer les autres ainsi, ni être aimé par eux de cette manière.
Tant que cette quête est non résolue, les gens restent des bébés tyranniques à la merci de leur propre incapacité à se définir dans leurs limites véritables et leur vrais défis de vie.
